Maxime Afonso, 200 matches avec le FC Bulle

Arrivé à Bouleyres à l’été 2015, Maxime Afonso marque de son empreinte l’histoire du FC Bulle. Capitaine de 27 ans, le Gruérien a atteint la marque de 200 matches sous les couleurs bulloises. Une marque impressionnante qui prouve de l’attachement de Maxime Afonso au FC Bulle et inversement. L’occasion de revenir avec notre éternel numéro 16 sur son parcours footballistique.

Les débuts

Comment as-tu commencé le football?

Je me souviens que je jouais tout le temps quand j’étais petit, notamment avec mon papa. Il était avec l’équipe des seniors de La Tour/Le Pâquier et comme je voulais commencer le football, mes parents m’avaient inscrit dans ce club.

Ensuite, quel a été ton parcours chez les juniors?

J’ai suivi la filière des F, des E et la première année des juniors D à La Tour. Puis, je suis arrivé à Bulle pour intégrer le Team La Gruyère. On avait une sacrée équipe avec Maxime Pittet (aujourd’hui à Gumefens/Sorens), Théo Jaquet (La Tour/Le Pâquier), Colin Jaquet (Haute-Gruyère), Luc Overney (La Tour/Le Pâquier) et j’en passe.

C’était incroyable, parce que j’avais eu l’impression d’arriver en mode sélection quand j’ai débarqué à Bouleyres. On avait le droit aux équipements, aux minibus. Mais je me souviens que notre équipe avait gardé son insouciance et son plaisir de jouer. Deux facteurs qui faisaient notre force.

Est-ce que tu as eu un entraîneur marquant chez les juniors?

Oh oui! Raul Jaime. Il m’avait marqué, parce qu’il était très dur et exigeant. Il ne me lâchait jamais. Je me rappelle une fois j’avais marqué sept goals dans un match et il m’avait presque engueulé, car j’en avais pas mis un du pied droit. Il faisait cela pour me pousser dans mes retranchements, il savait le niveau que je pouvais atteindre et je lui en suis reconnaissant. Si j’ai la mentalité que j’ai aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui.

Raul Jaime m’a marqué, parce qu’il était très dur et exigeant avec moi. Il ne me lâchait jamais. Il faisait cela pour me pousser dans mes retranchements.

Maxime Afonso

En actifs

Quels souvenirs tu gardes de tes premiers pas en actifs à La Tour/Le Pâquier?

Je me souviens que c’était dur. Débarquer dans une équipe d’actifs à 16 ans, c’est pas facile. Durant un match de préparation, j’étais entré à la 80e minute contre Portalban/Gletterens et il y avait égalité. J’avais voulu vite jouer un coup-franc et j’avais manqué mon coup. L’adversaire était parti en contre-attaque, avait obtenu un coup-franc et avait marqué. On avait perdu. Je mettais pris un soufflante et j’avais osé répondre à Tallio, le capitaine. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de mon erreur et du travail qu’il me restait à faire.

Puis, en juillet 2015, tu débarques à Bouleyres…

Oui et j’avais reçu un magnifique accueil du vestiaire. C’était comme si j’avais toujours joué là. En revanche, le stress était arrivé durant mon premier match contre le Stade-Payerne entraîné par un certain Cédric Mora. J’étais encore ailier gauche et j’avais fait une bonne première mi-temps. Pourtant, « Zimmi » (le gardien Cédric Zimmermann) m’avait dit à la pause qu’il fallait que j’arrête de déborder pour centrer et qu’à la place, je tente ma chance. A la 48e, je déborde, je fais un crochet et j’envoie une frappe. BUT. Puis j’avais scellé le score en fin de match pour une victoire 4-1. Quand Cédric Mora est venu à Bulle par la suite, il m’avait parlé de ces buts.

Tu as vécu deux promotions à Bulle, en 2018 pour monter en 1re ligue et en 2022 pour accéder à la Promotion League. Laquelle était la plus belle?

Elles sont différentes. Quand nous étions en 2e ligue inter, nous avions la pression et l’obligation de devoir monter absolument en 1re ligue. Nous avions réalisé une magnifique saison, avions terminé invaincus et nous avions eu la récompense au bout. Nous étions tous heureux, mais il n’y avait pas de finales, puisque le premier accédait directement à l’échelon supérieur.

En 2022 par contre, c’était autre chose. Nous étions premiers à Noël et nous nous sommes dit, et pourquoi pas? Après le championnat, nous avons disputé quatre matches magnifiques contre Wohlen et Tuggen. L’ultime rencontre à la maison devant plus de 3000 spectateurs restera à jamais gravée dans ma mémoire. C’était quelque chose de soulever la Coupe devant tout ce monde! Cela restera comme mon plus beau souvenir.

Tu as connu cinq entraîneurs au FC Bulle (Duilio Servadio, Cédric Mora, Pierre-Alain Suard, Lucien Dénervaud et Cédric Strahm). De quelle manière t’ont -il marqué?

Duilio est un entraîneur très fort et à cheval sur les bases du football. Il axe également ses entraînements sur les aspects techniques et tactiques. Cédric Mora m’a apporté encore davantage de qualité pour que je puisse m’exprimer. Cela se voyait qu’il avait touché le très haut niveau comme joueur, parce qu’il était exigeant sur les mêmes points essentiels. Pierre-Alain Suard, qui est resté six mois, a apporté de la confiance au groupe, il était très humain.

Concernant Lucien, il était exigeant et il demandait beaucoup à tous ses joueurs. Il a fait passer une étape au FC Bulle. Il voulait aller plus loin et en demandait toujours plus avec toujours beaucoup d’intensité. Quant à Cédric Strahm , je pense que c’est le coach qu’il me fallait à ce stade de ma carrière. Il possède ce côté du monde professionnel très carré tout en étant capable de t’apporter de la confiance humainement.

L’ultime rencontre à la maison devant 3000 spectateurs restera à jamais gravée dans ma mémoire. C’était quelque chose de soulever la Coupe devant tout ce monde! Cela restera comme mon plus beau souvenir.

Maxime Afonso

La symbolique

Que représente cette marque des 200 matches avec Bulle?

Que je suis vieux (rires). Plus sérieusement, cela me fait prendre conscience de tout le chemin parcouru. Compter 50 rencontres avec La Tour/Le Pâquier et 200 matches avec le FC Bulle à seulement 27 ans, c’est beau.

Et que représente le FC Bulle pour toi?

C’est un club à part, c’est sûr. Cela fait plus de huit ans que je joue à Bouleyres et c’est une fierté. Je retiens aussi qu’il y a eu beaucoup de travail pour arriver où j’en suis aujourd’hui. Quand je regarde dans le passé, je ne peux pas m’empêcher de ressentir de la fierté. Je suis fier d’être un jouer du FC Bulle, de porter ce maillot et d »en être le capitaine!

Je suis fier d’être un jouer du FC Bulle, de porter ce maillot et d »en être le capitaine!

Maxime Afonso

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